Sous la contrainte

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Workshop mené à distance pendant la pandémie de Covid-19 avec les 40 artistes de la Triennale « Brave new world order » qui prend place au Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain et aux Rotondes à l’été 2021.

Edition imprimée en Riso
100 exemplaires

www.bravenewworldorder.lu

Menace ? Corvée ? Restriction ?
Effrayante ou bienveillante ?
Autoritaire ou volontaire ?
Univoque ou concertée ?
Obstacle ou passage protégé ?
Dure ou douce ?
Anxiogène ou rassurante ?

Le plus souvent perçue à travers un kaléidoscope de facettes péjoratives, la contrainte est synonyme d’inconvénient, de frustration ou d’obligation, voire d’oppression et même d’esclavage. Elle implique une action d’assujettissement ou d’entrave par autrui, par l’environnement ou même par soi-même.
Mais ce rôle astreignant et unidirectionnel peut être remis en question, remodelé, notamment dans son mouvement centripète : d’une force extérieure néfaste orientée contre soi, la contrainte peut générer un contre-mouvement centrifuge et ouvert ou devenir un noyau d’où se construisent des chemins, d’où émergent des directions potentielles. Autrement dit, si comme une œillère, elle occulte une partie des possibles, la contrainte peut aussi devenir un point d’où la vue se dégage vers de nouveaux horizons.