Ping pong ping

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Performance, affichage libre en collaboration avec M. Costa, également présenté dans le cadre de l’exposition «Sans bride, ni mors, ni rêne» au centre d’art Phakt.

Dans le cadre d’un workshop/think-tank de 2 jours mené sur les questions des humanités numériques et de l’avenir du vivre ensemble la ville à l’heure numérique, des artistes et designers étaient invités à accompagner les 250 participants avec une approche alternative.

L’intervention Ping Pong Ping fait à la fois référence au tennis de table et au Ping, message envoyé entre deux ordinateurs pour vérifier leur mise en réseau. Ici la communication est établie entre deux artistes/designers (Ping et Pong) et le public (Ping). À la manière d’un cadavre-exquis chacun des protagonistes peut émettre à tout moment un message en l’imprimant sur une imprimante Riso avec une couleur qui lui est attribuée. Les autres intervenants peuvent alors se les approprier et imprimer une deuxième couche avec sa couleur. Les résultats sont disséminés librement dans l’espace de travail et aux alentours.

Le projet met en place une propagande fictive sous la tutelle du grand Ping, un œil souverain qui n’est pas sans rappeler le Big Brother de Georges Orwell. À la fois joyeuse et inquiétante, cette croisade interroge avec humour le monde numérique et ses incidences sur l’humanité et la planète.